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L'armée enquêtera sur les allégations de Stéphanie Raymond
Le grand patron des Forces armées canadiennes a ordonné mercredi la tenue d'une commission
d'enquête sur le traitement d'une ancienne militaire qui avait déposé une plainte d'agression
sexuelle à l'endroit d'un de ses anciens supérieurs.
Mme Raymond avait déposé une plainte contre son supérieur hiérarchique, l'adjudant André
Gagnon. Elle l'avait accusé de l'avoir agressée sexuellement le 15 décembre 2011 au manège
militaire de Lévis où elle s'était rendue, seule avec lui, après une fête bien arrosée entre
collègues soldats au centre-ville. Mais en août, à la suite d'un procès fortement médiatisé,
l'homme avait été acquitté par une cour martiale générale, à Québec.
En novembre, le Service canadien des poursuites militaires a annoncé qu'il interjetait appel
du verdict. En décembre, la plaignante avait finalement obtenu gain de cause lorsque le chef
d'état-major de la Défense, Tom Lawson, a reconnu les torts causés par ses supérieurs et lui
avait accordé réparation. Le général Lawson avait alors annoncé que Mme Raymond serait
réintégrée au sein de l'armée en étant promue rétroactivement au rang de caporal-chef et
qu'elle obtiendrait une médaille et un certificat.
Le Chef d'état-major de la défense, le général Tom Lawson a demandé à l'armée d'étudier
le cas de Stéphanie Raymond, au lendemain de sa promotion au rang de caporal-chef. Le
général Marquis Hainse a annoncé dans un communiqué que les enquêteurs tenteraient de
comprendre comment Mme Raymond avait été traitée par l'armée, au moment où elle a
déposé sa plainte, jusqu'à son congédiement, en 2013. Une enquête a été déclenchée à la
suite «d'irrégularités dans les procédures administratives», a indiqué le général, sans
fournir plus de détails.
Les commissions d'enquête de l'armée ne sont pas de nature criminelle, elles ne font
qu'évaluer les pratiques de l'armée. Ses recommandations ne sont pas contraignantes.
L'histoire de Stéphanie Raymond avait fait couler beaucoup d'encre l'année passée, alors
qu'elle avait confié les sévices qu'elle aurait subis dans les magazines L'Actualité et
Maclean's. L'ancienne militaire réserviste avait soutenu qu'elle avait subi des représailles
des Forces armées après avoir déposé sa plainte.
En réaction à ces allégations, le général Lawson avait commandé une enquête indépendante
à une ancienne juge de la Cour suprême du Canada, qui est toujours en train de travailler
sur son rapport.
«Tous les membres de notre famille militaire doivent se sentir en sécurité, appuyés et libres
de soulever certaines questions auprès de la direction sans crainte de représailles (...) La
compréhension mutuelle, le respect et la confiance sont des éléments importants dans la
philosophie de l'armée», a déclaré le général Hainse, dans le communiqué.
Commander Canadian Army presents Master Corporal (Retired) Stéphanie Raymond
with new rank
Le grand patron des Forces armées canadiennes a ordonné mercredi la tenue d'une commission
d'enquête sur le traitement d'une ancienne militaire qui avait déposé une plainte d'agression
sexuelle à l'endroit d'un de ses anciens supérieurs.
Mme Raymond avait déposé une plainte contre son supérieur hiérarchique, l'adjudant André
Gagnon. Elle l'avait accusé de l'avoir agressée sexuellement le 15 décembre 2011 au manège
militaire de Lévis où elle s'était rendue, seule avec lui, après une fête bien arrosée entre
collègues soldats au centre-ville. Mais en août, à la suite d'un procès fortement médiatisé,
l'homme avait été acquitté par une cour martiale générale, à Québec.
En novembre, le Service canadien des poursuites militaires a annoncé qu'il interjetait appel
du verdict. En décembre, la plaignante avait finalement obtenu gain de cause lorsque le chef
d'état-major de la Défense, Tom Lawson, a reconnu les torts causés par ses supérieurs et lui
avait accordé réparation. Le général Lawson avait alors annoncé que Mme Raymond serait
réintégrée au sein de l'armée en étant promue rétroactivement au rang de caporal-chef et
qu'elle obtiendrait une médaille et un certificat.
Le Chef d'état-major de la défense, le général Tom Lawson a demandé à l'armée d'étudier
le cas de Stéphanie Raymond, au lendemain de sa promotion au rang de caporal-chef. Le
général Marquis Hainse a annoncé dans un communiqué que les enquêteurs tenteraient de
comprendre comment Mme Raymond avait été traitée par l'armée, au moment où elle a
déposé sa plainte, jusqu'à son congédiement, en 2013. Une enquête a été déclenchée à la
suite «d'irrégularités dans les procédures administratives», a indiqué le général, sans
fournir plus de détails.
Les commissions d'enquête de l'armée ne sont pas de nature criminelle, elles ne font
qu'évaluer les pratiques de l'armée. Ses recommandations ne sont pas contraignantes.
L'histoire de Stéphanie Raymond avait fait couler beaucoup d'encre l'année passée, alors
qu'elle avait confié les sévices qu'elle aurait subis dans les magazines L'Actualité et
Maclean's. L'ancienne militaire réserviste avait soutenu qu'elle avait subi des représailles
des Forces armées après avoir déposé sa plainte.
En réaction à ces allégations, le général Lawson avait commandé une enquête indépendante
à une ancienne juge de la Cour suprême du Canada, qui est toujours en train de travailler
sur son rapport.
«Tous les membres de notre famille militaire doivent se sentir en sécurité, appuyés et libres
de soulever certaines questions auprès de la direction sans crainte de représailles (...) La
compréhension mutuelle, le respect et la confiance sont des éléments importants dans la
philosophie de l'armée», a déclaré le général Hainse, dans le communiqué.
Commander Canadian Army presents Master Corporal (Retired) Stéphanie Raymond
with new rank